Au Sujet de l’Auteur

Certains connaissent Bernard de Montréal de réputation, par ses écrits ou encore pour avoir assisté à l’une de ses nombreuses conférences et séminaires. La contribution indéniable de ce personnage captivant lui vaut une place parmi les libres penseurs pertinents du 20ème siècle. Cet auteur québécois a élargi et redéfini la notion de la pensée et de son origine en élaborant la grammaire de ses diverses composantes. Dans son ouvrage anglais Beyond the Mind (Par-delà le Mental), il aborde sans ambages la nature du mental et sa fonction dans l’évolution de l’homme. La pertinence de son enseignement rejoint les domaines de la psychiatrie, de la parapsychologie et de la neuroscience, domaines traitant du mental, de ses fonctions et dysfonctions.

Captivant et austère, Bernard de Montréal fit irruption sur la scène publique en 1978. Par connaissance infuse, il invoquait alors les mots pour souligner l’imminence d’une conscience nouvelle. Il rejoint ces visionnaires qui ont su braver de rares incursions vers des territoires émergeants de la pensée. Cette mouvance de la pensée libre, confortée par les sciences cognitives émergeantes et les percées de la physique quantique, amorce la mise en cause de prémisses conventionnelles admises autour de la nature du mental et de la pensée. En opposition fondamentale au débat réducteur du monisme matérialiste, pilier de la science neurologique moderne, elle se veut intemporelle et révisionniste. Elle demeure ancrée dans les débats du 20ième siècle sur la nature de la conscience, abîme jalousement gardé par les behavioristes. Cet appel à la libre pensée tend à entreprendre un envol historique en territoire inconnu, pensée tant indépendante que visionnaire dans le sillage d'hommes de science éclairés et de philosophes alternatifs de la conscience, qui ont su reconnaître, à leur manière, les limites de la science empirique.

« La science moderne s’avise désormais à surmonter les apparences mais elle ne parvient toujours pas à déceler la nature essentielle du mental. En vertu de l’égocentricité, la pensée scientifique sert d’outil à l’investigation de ce qui ne constitue pas une menace au statu quo de l’intellect. La science physique prédétermine donc ses propres bornes psychiques. » (Par-delà le Mental, p. 17)

Ceci dit, Bernard de Montréal s’est révélé être un libre penseur non-conformiste, enclin à semer le doute à l'encontre de toute forme d’absolutisme. Il avance une vision renouvelée de la réalité, déracinée de son lit historico-culturel. Il exprime une science nouvelle et universelle du mental qui promet de mettre un terme au sommeil de la conscience. Ainsi au gré de son parcours, il assuma une fonction d’éclaireur avec courage et compassion.

C’est avec insistance et envergure, nuancée par un détachement visible que l’auteur inovoque « l’homme nouveau ». Il intégra sa propre conscience altérée, au gré d'une transformation longue et douloureuse de son mental, en une source maîtrisée de savoir.

Ceci dit, l’auteur introduit une nouvelle donne, le distançant de ses prédécesseurs et contemporains. Il offre au lecteur une vision rapprochée du mental résidant à un point bien au-delà de toute prétention théorique antérieure. Il dévoile l’essence du phénomène de la pensée, mettant en cause les systèmes de pensée qui ont historiquement amputé le développement du mental en lui procurant un faux sentiment de sécurité. Il expose la propension de l'homme pour les leurres collectifs et les systèmes de croyance qui assouvissent un besoin profond d’appartenance.

Son apport novateur, visant la création des fondements d’une nouvelle science du mental qu’il nomma Psychologie Evolutionnaire, a entrouvert une brèche, afin que d’autres puissent poursuivre son étude et son développement. Ainsi donc, l’enseignement de Bernard de Montréal jette de nouvelles bases. Son influence reste à déterminer selon l’attention qu’il suscitera suite à l’accessibilité accrue de son œuvre.

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