Questions Fréquentes

Question: Bernard de Montréal a-t-il désigné un ou des individus destinés à poursuivre son œuvre par l'enseignement de sa pensée dans le cadre de l'étude de la Psychologie Evolutionnaire?

Réponse: Cette question nous est fréquemment posée. En connaissance de cause et étant donné la position fortement antisectaire de l'auteur, une telle mesure serait improbable car elle nierait la nature fortement individualiste de son enseignement. S'adressant à ses auditeurs et lecteurs, Bernard de Montréal évoquait les dangers de la fascination exercée par toute notion de hiérarchie, de rituel et de distinction entre initiés et profanes, de degrés de maîtrise, de rites initiatiques et d'individus « désignés ». Il incitait plutôt les gens à se forger une identité. Son enseignement était proprement « vibratoire », selon ses termes. En raison de la fluidité et de l'instantanéité de son débit, il aurait été plutôt déroutant et contre-productif de formuler son enseignement en une école de pensée sujette à interprétation et à la potentielle gradation de ses membres au sein d'une association désignée et structurée, aspect qu'il rejetait entièrement. Dans les mots colorés de l'auteur:

«... la capacité d’ajuster 'les autres'…fait partie de la conscience créatrice. Faites attention ! J’en connais dans la province de Québec qui [se donnent]... la ‘mission occulte’ d’ajuster 'les autres' et ils sont [sur le point] de ‘détruire’ les autres… Pour qui on se prend? Des Balthazars?… Si vous entendez quelqu’un vous dire qu’il a la 'mission' de vous ajuster, vous [feriez] mieux de prendre un taxi tout de suite !... Je vous le dis! Il va m'arriver quelque chose, dans le temps, et [cette question]... reviendra...» (B de M, Conférence privée, 8/11/92)

Ainsi, le mode de communication de l'auteur était multiple et unique, de sorte qu'il ne pourrait être repris sans être déformé. Nous sommes de l'avis que cette mise en cause ne dénigre pas pour autant la valeur d'études actuelles ou éventuelles pouvant porter sur l'auteur et son enseignement, de la part d'individus soucieux de conserver l'intégrité de l'œuvre, en vue d'éviter les entreprises aux visées récupératrices. Laissons l'auteur effleurer la question initiale en ses propres termes:

«Il y a des hommes qui ont des facultés créatives, qui ont une certaine intelligence … pour ajuster les autres, dans la mesure où ils le font dans le respect de l’Autre. C’est extraordinaire ce qu’ils peuvent faire ! [Mais] quand j’entends [dire] … parmi le public...'lui, c’est un petit Bernard de Montréal', c’est comme si j’avais des petits… C’est effrayant!… Je les renie mes petits !… C’est pour cela que je vous dis : que le monde fasse des choses mais qu’on ne parlent pas en mon nom». (B de M, Conférence privée, 8/11/92)

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Question :

Bernard de Montréal souhaitait-il que ses œuvres littéraires et ses conférences enregistrées soient diffusées librement dans leur ensemble au grand public et/ou sur Internet?

Réponse :

L’auteur ne souhaitait pas que son œuvre soit diffusée au grand public, en particulier sur une plate-forme telle qu'Internet. De plus, Bernard de Montréal décourageait le prosélytisme. Il jugeait une telle démarche perturbatrice pour les individus non préparés à son enseignement. Dans cet esprit, il se prononçait sans ambages contre la copie illicite de son matériel.  Bernard de Montréal assumait ainsi la responsabilité de sa parole, affirmant publiquement et à maintes reprises, la responsabilité des personnalités publiques envers leurs auditeurs et la fragilité de l’esprit. Il s’ensuit que toute diffusion non autorisée de cette oeuvre protégée sur Internet ou sur tout autre support numérique, et toute manipulation de l’œuvre originale protégée par la Loi sur le droit d’auteur contrevient à ses volontés expresses, visant l’équilibre de l’individu et le respect de la démarche collective et individuelle.

Conformément aux volontés de l'auteur, ses collections privées ont été retenues.  Cette disposition prend compte de ses volontés portant sur le contenu original de certains discours destinés à un public averti au moment de leur présentation. Ces mises en garde furent émises en vue d’éviter "la fausse interprétation des propos et concepts développés... hors contexte", sachant que certains discours étaient destinés à un public restreint et versé dans les concepts très nuancés de son enseignement. Rappelons que les séminaires de Bernard de Montréal et la distinction entre conférences privées et publiques visaient l’introduction graduelle à ces concepts. 

Enfin et de manière générale, le non respect des lois sociales et des institutions, dont le droit d’auteur en l’occurrence, constituait, pour lui, une distorsion de son enseignement. Toute personne dérogeant de ces directives éthiques et légales est donc priée de retirer toute copie non autorisée.

Famille Bernard de Montréal

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